Témoignages

Témoignages sur l’éducation visuelle et la formation d’enseignant

Ma formation pour devenir enseignant en éducation visuelle m’a ravie, en particulier les modules intensifs et résidentiels.  C’était très enthousiasmant d’être avec des personnes toutes intéressées par la même chose mais qui venaient de différents horizons, avec leur propre objectif et leur propre motivation.  La formule résidentielle m’a permis de connaître mes collègues et d’étudier en partage avec eux.  Ceci a élargi et approfondi ma connaissance sur les différentes relations que chacun peut avoir avec ses propres yeux et comment cela impacte sur son apprentissage et ses habitudes visuelles et posturales.

C’était aussi merveilleux de ne pas être distrait par les préoccupations de la vie quotidienne.  Les journées étaient remplies de nouvelles informations et de découvertes, d’activités multiples et variées.  Tout cela pouvait être fatigant mais le fait de ne pas être obligée de faire la cuisine, de répondre au téléphone ou de s’occuper de quelqu’un d’autre signifiait que je pouvais mettre toute mon énergie là où je l’avais choisi en venant assister aux modules : apprendre comment bien se servir des yeux en lien avec toute sa personne et comment transmettre ma connaissance par l’enseignement.  En tant que professeur expérimentée de la Technique Alexander, je recommande vivement cette formation

Elizabeth DODGSON,  2011-2012

 

J’ai eu la chance de bénéficier de la formation professionnelle à l’éducation visuelle en stage résidentiel en Provence.

Cette formation m’a permis d’approfondir les techniques visuelles préconisées par Bates et de me les approprier pour, dans un premier temps, améliorer ma propre vue. Elle a aussi été riche en enseignements sur les éléments nécessaires à la transmission à des élèves, l’anatomie, le fonctionnement des yeux et les conditions favorisant une bonne vue.

L’apprentissage efficace  de la méthode s’est fait dans la bonne humeur et en détente avec, en prime, un cadre ensoleillé, lumineux, évocateur de vacances.

Le résidentiel permet de « baigner » dans un environnement Education visuelle pendant quelques jours, de s’y consacrer pleinement, et, si souhaité, de créer des liens avec les autres participants.

J’en garde un excellent souvenir et de bonnes habitudes visuelles.

I.S.  2012-2013

 

Ho frequentato la scuola di formazione a la educazione visiva, Ecole de la Vue nell’anno 2013 / 2014 con Brigitte Cavadias, Nina Hutchings e Marianne Moinot a Correns. Il training era residenziale e distribuito in quattro segmenti nel corso dell’anno. È  stato uno dei periodi più  felici della mia vita perché  ho potuto dedicare uno spazio e un tempo a 360 gradi a me stessa lontano da casa, dalle preoccupazioni e dai pensieri della quotidianità, affidandosi a delle persone totalmente competenti e accoglienti che mi hanno insegnato e fatto sperimentare delle esperienze uniche. È poi il posto era magnifico, la possibilità  di lavorare immersi nella natura con i profumi, i suoni, i colori della dolce campagna del sud della Francia, ilil cibo squisito e la possibilità di condividere questa esperienza vivendo tutto il giorno a stretto contatto con gli altri partecipanti e futuri colleghi, mangiando con loro, parlando di me e ascoltando le loro esperienze di vita e di lavoro mi ha arricchito molto. Insomma è stato un dono per me, per la mia vita personale e professionale perche  mi ha permesso di lavorare su di me in profondità  e con piacere ed entusiasmo, apprendendo e divertendosi sempre. Questo mi ha permesso di lavorare in seguito con gli altri senza perdere di vista questa dimensione di piacere e di gioco nell’insegnamento. Sono grata alle mie insegnanti di tutto quello che mi hanno offerto e che umilmente cerco di condividere con i miei allievi oggi.

Gisèle TOSELLI 2013-2014

 

Je garde un très bon souvenir de ma formation à l’ éducation visuelle avec Nina Hutchings et Brigitte Cavadias à Correns dans le Var. Il y avait d’une part la qualité des enseignantes qui ont su transmettre la vision holistique du Dr Bates avec beaucoup de pédagogie, d’attention à chacun des participant(e)s, et dans une ambiance chaleureuse et cordiale ; et d’autre part le fait d’avoir fait cette formation en résidentiel dans une charmante auberge de village avec jardin a beaucoup contribué à créer une excellente dynamique de groupe : les élèves se réunissaient tous les soirs dans le petit salon de l’auberge et nous avons eu des partages profonds et authentiques sur nos vies respectives, contribuant à souder le groupe et faire que 5 ans après, de solides liens amicaux persistent, avec la poursuite d’échanges fructueux portant maintenant aussi sur nos pratiques  respectives en éducation visuelle.

François Giraud 2013-2014

 

En suivant la formation de l’école de la vue, je me suis accordé un temps pour moi afin de me (re)découvrir. Si ma première idée était de poursuivre l’exploration des mécanismes visuels après mon expérience d’opticien lunetier, je me suis vite rendu compte de l’ouverture des possibles grâce à la méthode.

C’est par ma vue et mon expérience du regard que la théorie de la méthode a donné du sens aux idées avancées par la docteur Bates. Aujourd’hui, l’équilibre de mes yeux soutient mon Equilibre. Non seulement mes yeux n’ont pas besoin de béquille, mais ils sont devenus un soutien à ma posture d’être.

Toujours accompagné en bienveillance par Nina et Laurence, j’ai trouvé durant ce que je ne cherchais pas!

Je suis ravi aujourd’hui de partager les bienfaits de l’éducation visuelle.

Pierre-Yves BILLARD, 2015-2016

 

L’éducation visuelle est venue me rencontrer il y a une dizaine d’années. Au début sans le savoir, au travers de séances de gym douce que je pratiquais. L’enseignante induisait  l’activité d’imaginer un pinceau de nez et écrire par exemple son prénom. Puis, dans la bibliothèque de l’enseignante, j’ai été interpellée par un livre intitulé le yoga des yeux. Je lui ai emprunté. L’auteur, Kirian VYAS,  décrivait la méthode Bates à laquelle il ajoutait ses connaissances en médecine ayurvédique. Plus tard j’ai commencé à rencontrer des difficultés visuelles, j’ai recherché des enseignants en éducation visuelle, ce qui m’a conduit à rencontrer Nina Hutchings, enseignante et formatrice.

Il s’avère qu’à cette époque j’étais en stage de reconversion professionnelle au cours duquel une des pistes avancées de ce qu’il me plairait de faire avait été l’enseignement de l’éducation visuelle. Or, les formatrices du stage m’avaient conseillé de ne pas choisir cette orientation, invoquant que ce n’était pas un métier, que ce ne serait pas pris en charge par les services compétents à la reconversion car ce n’était pas reconnu, qu’il fallait avoir les pieds sur terre et chercher un vrai métier! Je les avais écoutées et mis de côté cette piste.

Lors de mon premier rendez-vous avec Nina, j’ai été conquise par cette approche et cela a même été une révélation. Je suis sortie de là en me disant: je sais ce que je veux faire! C’est ça que je veux faire! Et oui, c’est un métier ! Et un très beau métier! Comme d’un fait exprès, j’avais relevé dans la salle d’attente de Nina une plaquette concernant une formation qui allait démarrer en Janvier. Nous étions en Septembre, branlebas de combat, j’ai réussi à obtenir une prise en charge de la formation à hauteur de la moitié du coût (malgré  que le centre de formation n’ait pas d’agrément) par le conseil départemental de ma région sur étude d’un dossier que je leur ai fourni.

Cette formation m’a permis d’aller à ma rencontre, me connecter à ma nature profonde. Par le biais de la prise en compte de ma vision et tous les liens interactifs entre notre état intérieur, les répercussions sur la qualité de la vision et de l’acte de voir, j’ai été dans un premier temps observatrice de ces états, tout en les ‘’subissant ‘’. Puis grâce aux techniques d’éducation visuelle, j’ai pris conscience que je pouvais agir sur ces états. Je citerai ici une phrase courte qui en dit long :

Bien qu’un objet soit juste en face de nous,

Si nous sommes perdus dans nos pensées,

Nous ne le voyons pas.

Il ne suffit pas d’avoir des yeux pour voir,

Il faut aussi regarder.   Amma

Les expérimentations et activités que propose la méthode Bates permettent de (re)prendre les commandes de notre être, nos états d’être, nos chemins de vie, et de notre Vision…

Enseigner l' »ducation visuelle, c’est aussi porter ma pierre à l’édifice. Celui de la vraie nature humaine. Permettre aux personnes d’apprendre à se servir de leur yeux afin d’en améliorer leurs qualités visuelles me remplit de joie, et nourrit mon sentiment d’unité qui me lie aux autres.

Un Grand MERCI au Docteur Bates, à toutes celles et ceux qui ont soutenu ses travaux et sa méthode depuis un siècle !

Je remercie mes formatrices Nina Hutchings et Laurence Fritz  pour leur capacité à enseigner et transmettre l’éducation visuelle. Merci pour leur bienveillance, leur patience, et leur amitié. Merci à tous les enseignants, tous unis dans la volonté de perpétuer le travail du Dr Bates, dans un sentiment d’appartenir à une grande famille, d’entraide, de soutien, et d’amitié.

Sandrine MOTTE, 2017-2018

 

 

Mon témoignage sur mon expérience de l’éducation visuelle dans la quête d’une bonne vue.

Chemin de vie, chemin de vue

Un diagnostic posé lorsque j’avais 4 ans :

– deux nerfs optiques physiquement bien développés mais ne fonctionnant que partiellement,

– strabisme divergent de l’œil droit, avec nystagmus rotatoire (petits mouvements de l’œil tournant en rond),

– astigmatisme,

– myopie, devenue ultérieurement hypermétropie.

L’ophtalmologiste notait les deux yeux à 0,1 structurellement mais, au niveau fonctionnel, l’œil droit était considéré à 0 et l’œil gauche à 0,2.

J’ai porté des lunettes avec doubles foyers, qui ne corrigeaient que partiellement mais me permettaient d’aller à l’école « normale ». A partir du lycée, j’ai eu également une petite longue-vue pour la vision de loin et une loupe pour la vision de près.

Les lunettes limitaient mon champ de loin et le déformaient dans sa partie inférieure. Elles m’obligeaient à de constants mouvements de tête, accentuant les tensions musculaires jusque dans le haut du dos.

Classé « handicapé », mon espoir reposait sur une solution médicale ou chirurgicale.

Au constat que certaines activités étaient possibles sans lunettes et exploré ces situations qui donnaient à mes yeux un espace de liberté. J’ai en parallèle recherché dès 1985 d’autres voies que l’ophtalmologie, découvrant en 1990 l’existence de la méthode Bates. J’ai alors inversé la logique en 2004 : je ne portais plus les lunettes sur le nez, sauf si nécessaire (essentiellement pour lire).

En 2005, j’ai découvert que mes deux yeux étaient passés structurellement à 0,2 .L’année 2008 a marqué mon entrée en méthode Bates, à raison de 2 séances par mois pendant 2 ans et me suis dès lors totalement passé de mes lunettes, gardant en recours longue-vue et loupe. J’ai continué seul cette pratique jusqu’en 2015, tout en améliorant d’autres aspects de ma santé avec l’aide de praticiens.

14 ans après avoir arrêté de mettre mes lunettes en vision de loin et 10 ans après avoir arrêté totalement de les mettre, je parviens aujourd’hui à laisser les yeux et la tête dans une position correcte.

En 2015, j’ai découvert l’association l’Art de voir et repris des séances mensuelles avec une enseignante. Je m’appuie également sur des activités complémentaires : coordination cerveau droit/cerveau gauche pour travailler le strabisme entre autre.

Ma participation au stage jonglage de 2016 en Ardèche m’a permis de découvrir nombre de choses sur ma vue et d’expérimenter nombre d’améliorations, même fugaces.

Les congrès de vision holistique de 2016 et 2017 m’ont donné de nouvelles perspectives, notamment avec les flashes de clarté.

J’ai donc suivi la formation d’enseignant à la méthode Bates qui, en plus de confirmer mon aptitude à enseigner, m’a donné des éléments de compréhension et de pratique approfondis au service de ma propre évolution.

Au moment où j’écris ce témoignage (août 2018) je peux constater que, grâce à la méthode Bates, ma vue s’améliore progressivement en gagnant petit à petit en qualité (couleurs et contrastes), en détails et en binocularité.

14 ans après avoir arrêté de mettre mes lunettes en vision de loin et 10 ans après avoir arrêté totalement de les mettre, je parviens aujourd’hui à laisser les yeux et la tête dans une position correcte.

Quelques exemples et réflexions sur ce que m’apporte l’éducation visuelle :

Je me passe de lunettes, j’élargis mon champ visuel, ma vision centrale s’affine. En effet, lors du stage d’été, j’ai constaté en observant le paysage que je voyais à la fois « plus large » et « plus étroit, plus pointu en profondeur ». La qualité de perception des couleurs et de leurs nuances s’améliore de même que celle des détails, c’est particulièrement sensible dans les situations où il y a abondance d’objets, de couleurs et de personnes.

Le principe de relaxation / détente m’a amené à approfondir de plus en plus ce sujet pour :

– remonter d’effet en cause pour me libérer des tensions.

– atteindre et perpétuer la détente dans l’action.

– arriver à lâcher la volonté, laisser le cerveau accueillir les deux images et les fusionner.

– lâcher la volonté de bouger mes yeux, c’est-à-dire les laisser se poser sur le « plancher » de leur orbite, bouger les grands muscles de la tête et du corps plutôt que les yeux, pour laisser les micro-mouvements involontaires se développer,

– lâcher la volonté (pour être détendu) tout en entretenant et développant l’intérêt à ce que l’on regarde (pour ne pas regarder dans le vague),

– laisser tout l’organisme se libérer des tensions, pour que chaque muscle retrouve son juste tonus.

Quand j’y arrive, j’obtiens les progrès décrits ci- dessus. Cette détente me procure une joie sereine, je l’applique à d’autres pratiques qui impliquent fixité du regard ou regard posé dans le vague, comme par exemple la méditation. A défaut, j’obtiens du flou et peux régresser.

Concernant l’atrophie des nerfs optiques

L’ensoleillement / palming :

La lumière et la chaleur stimulent tout mon système oculaire. Je constate une amélioration de ma vue dans les périodes de fort ensoleillement, où je suis incité à ciller et où le réflexe pupillaire est stimulé, favorisant la vision centrale.

Il m’est difficile, voire impossible, de vérifier dans quelle mesure les améliorations constatées dans ma fonction visuelle proviennent d’une amélioration de fonctionnement des nerfs optiques.

J’accueille de mieux en mieux la forte luminosité avec de bonnes habitudes pour me détendre, reposer et humidifier mes yeux. A défaut de pouvoir vérifier le corollaire entre ce bienfait et l’amélioration du fonctionnement de mes nerfs optiques, mais il est établi que :

  • la lumière nourrit les cellules de la rétine et du nerf optique,
  • l’obscurité permet à ces mêmes cellules de se régénérer, et l’absence de stimulation procure un repos d’autant plus profond lorsque mon mental est lui-même au repos,
  • les infra-rouges, par la chaleur du soleil notamment aident le système nerveux à se régénérer et mieux fonctionner.

Concernant le strabisme divergent de l’œil droit, avec nystagmus rotatoire

J’ai remarqué un lien entre l’accentuation ou l’atténuation du nystagmus et mon état de tension ou de détente.

Désormais, en cas de stress, ce sont des mouvements de divergence plus ou moins accentuée de l’œil, et non plus le nystagmus.

Si l’œil gauche reste dominant dès lors que j’ai besoin de voir précisément (lecture, recherche de quelque chose), l’œil droit tend de plus en plus à être présent le reste du temps. Mes yeux se mettent plus facilement parallèles sous l’effet d’une stimulation fréquente de l’œil droit.

D’ailleurs, je m’entraîne à augmenter consciemment la distance entre le support de lecture et les yeux tout en continuant ma lecture. Cela aide l’œil droit à prendre sa juste place, stimule le cillement et la respiration pour gagner en détente et continuer à voir malgré l’augmentation de la distance.

Lors du stage de l’été 2016, j’ai compris la signification concrète de la fixation excentrique parce que je l’ai vécue consciemment quand je voyais bien l’objet à suivre de l’œil alors que l’enseignante me disait que je ne le suivais plus et, inversement, quand je ne voyais pas l’objet alors que l’enseignante me félicitait d’avoir la pupille bien dans l’axe de l’objet. La formation a été l’occasion non seulement d’approfondir ma connaissance et la compréhension théorique de la fixation excentrique et du strabisme, mais aussi l’occasion de répéter plusieurs fois quelques minutes de stimulation de la vision centrale de l’œil droit. Je continue cette activité car elle contribue à ramener l’œil droit vers le centre.

J’ai eu quelques expériences de fusion, totale ou partielle, des deux images : cela montre que le strabisme et la diplopie en découlant sont réversibles. Je suis convaincu de pouvoir un jour obtenir de manière plus durable la juste convergence des yeux et la fusion des deux images.

Concernant l’astigmatisme

Depuis que je pratique les techniques d’éducation visuelle, l’astigmatisme s’atténue, voire disparaît.

Séances spécifiques / habitudes dans la vie quotidienne

J’ai constaté que :

– les moments de pratique intensive tels que les stages, les congrès et les semaines de formation, permettent d’obtenir des améliorations fortes mais qui ne s’ancrent pas forcément dans le temps.

– ce sont ensuite les séances régulières, autant que possible quotidiennes, qui permettent de consolider les acquis, mais à condition de ne pas tomber dans la routine avec un risque de lassitude et d’erreurs contre-productives.

– et c’est finalement la pratique au jour le jour, dans les activités quotidiennes, qui permet d’ancrer en soi les bonnes habitudes permettant un meilleur fonctionnement de la fonction visuelle.

Je mémorise les moments d’amélioration forte mais plus ou moins fugace, et y repense en même temps que j’intègre les bonnes habitudes dans la vie quotidienne. Ainsi, j’améliore progressivement ma vue en gagnant petit à petit en qualité (couleurs et contrastes), en détails et en binocularité.

Remonter de symptôme en cause jusqu’à la source du problème

J’ai compris et expérimenté que la mauvaise vue est un symptôme : celui de l’adaptation de l’organisme à de mauvaises habitudes et  parfois celui de causes plus profondes (aux niveaux émotionnel, mental, énergétique ou transgénérationnnel) liées à l’histoire de la personne. L’éducation visuelle a été pour moi l’occasion de progresser vers la compréhension de ces causes, ce qui me permet d’acquérir une vision de plus en plus holistique. En parallèle de l’amélioration de ma vue, je constate des améliorations d’autres problèmes de santé.

Les principes d’éducation visuelle, base d’un état d’être

Au fil de mon expérience, j’ai pu constater que les quatre principes identifiés par William Bates pour la vue sont également vrais pour les autres sens et même pour l’ensemble de mon mode de fonctionnement.

J’en déduis que le facteur de progrès, pour ancrer les améliorations dans la durée, consiste à appliquer les principes d’éducation visuelle à toutes mes activités quotidiennes, à mon fonctionnement général.

Là où j’arrive à mettre en œuvre ces principes, mon fonctionnement général s’améliore, celui de ma vue en particulier ; là où je n’arrive pas à la mettre en œuvre, il n’y a pas d’amélioration, il peut même y avoir régression.

Il me semble même que je ne pourrai franchir de nouvelles étapes décisives pour ma vue qu’en franchissant de nouvelles étapes décisives d’intégration des principes d’éducation visuelle dans l’ensemble de mon mode de fonctionnement.

Christian LEFEVRE, 2017-2018